• Les insectes

     

     

     

     

    Les insectes

    Je m’appelle Louis et je vis dans La Londe. Nous sommes le samedi 18  Avril 2015 et, ce jour-là, mes parents et moi avions prévu de faire une petite sortie au cinéma. Malheureusement, il y avait un problème. Quel film allions-nous regarder ? Après  réflexions, nous arrivâmes à trouver un accord. Mes parents iraient voir « Roméo et Juliette » tandis que moi, j’irais voir seul « Massacre à la tronçonneuse 3 ».

    Nous nous rendîmes donc au Kinépolis le plus proche et, je ne pus m’empêcher de remarquer la présence anormale d’insectes de tout genre sur les lieux. Des mouches, des guêpes, des abeilles et même des frelons qui peuvent vous tuer d’une seule piqûre… Mes parents et moi allâmes chercher nos places. Je m’installais confortablement dans mon fauteuil. Il y avait environ 50 personnes avec moi. C’était tellement bien de ne pas avoir ses parents avec soi ! J’allais très vite changer d’avis… Le film commença…

    Une heure après le lancement du film, de gros bourdonnements se firent entendre et, soudain, des milliers d’insectes rentrèrent dans la salle, déchirant l’écran géant de la pièce. Nous ne cédâmes pas à la panique et nous précipitâmes hors de la salle de projection, prenant soin de fermer la porte (histoire que les insectes ne puissent pas aller plus loin). J’étais le dernier à sortir… enfin presque… En effet, derrière moi, il y avait une fille. Elle n’avait pas eu le temps de réagir que, déjà, tous les insectes se ruèrent sur elle et la piquaient de partout. Elle s’étouffa avec la dizaine de guêpes qu’elle avait malencontreusement avalées. Je fus répugné par cette vision et, je m’en voulais de ne pas avoir pu l’aider.

    Je retrouvais mes parents dans une salle où, tout le monde s’était regroupés. Nous étions une centaine. Les caissiers qui travaillaient au cinéma, se doutant que ces insectes resteraient là un certain temps, avaient eu la présence d’esprit de ramener tout ce qu’ils avaient pu pendre comme nourriture. Si nous mangions tous avec modération, je pense que nous aurions assez de réserves pour tenir deux semaines au moins…

     

     Une semaine passa sans que les insectes ne daignent s’en aller. Nous avions tous extrêmement peur et, nous ne savions pas combien de temps, encore, nous devrions rester ici. De plus, toutes les lignes étaient coupées. Nous avions perdu tout contact avec la civilisation. Je me demande comment ils vont, à l’extérieur. Sont-ils eux aussi, obligés de s’enfermer quelque part pour échapper aux insectes ou, ont-ils été plus chanceux que nous ? Il ne restait plus que 85 personnes dans le groupe. Les autres avaient eu le malheur de vouloir sortir… Nous étions tous en train de manger notre ration hebdomadaire lorsqu’un homme se mit à hurler et bouger dans tous des sens. Il était comme fou. C’est seulement 2 jours plus tard que nous nous rendîmes compte que cet homme était atteint d’un virus qui l’avait rendu dangereux. La cause du virus : les insectes. D’après ce que j’avais compris, ce virus se manifeste par des plaques rouges sur les bras et les jambes. Ce virus peut s’avérer mortel pour des humains…

    Trois jours plus tard, plus de 30 personnes avaient été atteints par le virus. C’était une véritable épidémie. Ma mère faisait partie des gens envoyés en quarantaine. Ses jours étaient comptés… Le lendemain, nous commencions sérieusement à manquer de nourriture mais, personne ne se plaignait pour le moment. Il était 2 heures de l’après-midi lorsque une femme malade pris un couteau et, dans un moment de folie, coupa la tête de son mari. J’étais choqué… La femme fut jugée trop dangereuse et fut tuée… Tout le monde était à cran  et paniqué…

    Une semaine après, ma mère était morte et il ne restait plus que 30 survivants dans la salle. Moins de bouches à nourrir, ce qui était tant mieux. La nourriture commençait vraiment à se faire rare et, nos portions quotidiennes étaient devenues hebdomadaires… Mon père commençait à avoir des plaques rouges sur les avant-bras qu’il essayait tant bien que mal de cacher et, les insectes se faisaient de plus en plus nombreux… Nous tombions tous comme des dominos et, il ne s’était pas écoulé trois jours que nous n’étions déjà plus que 15 dans le groupe…La situation était vraiment critique

      Cela faisait maintenant un mois que nous étions enfermés. Mon père avait succombé à sa maladie et, je me retrouvais seul. Un jour, alors que nous prenions, pour la première fois depuis longtemps un petit déjeuner, un petit garçon hurla lorsqu’il vit un cafard, puis deux, puis trois, dans son assiette. Les insectes avaient réussi à s’infiltrer dans la pièce. Nous étions perdus. Alors, j’ai décidé de me diriger vers la porte et de tenter ma chance en allant dehors. De toute façon, je n’étais pas dupe, j’allais mourir. Autant sortir de cette fichue pièce. Je sortis et, une centaine de guêpes m’attaquèrent. Je continuais néanmoins à avancer. Je vis la porte de sortie, j’étais libre! Je passai la porte et je m‘évanouis….

    Je me réveillai quelques heures plus tard dans une chambre d’hôpital. J’étais sain et sauf. J’étais… vivant ! Je vis le médecin. Apparemment, j’avais beaucoup de piqûres partout  sur tout le corps mais, je serais de nouveau sur pied dans peu de temps. Le médecin avait préféré me garder en observation pour cette nuit et, j’eus enfin un bon repas. J’étais heureux ! Mais, mon sourire se fana lorsque je vis dans mon assiette un, puis deux, puis trois cafards…

     

     


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