• Le carnet

    Texte 1

    Je m’appelle Leslie. J’ai 19 ans et… je viens de me faire enlever je crois. Je me suis réveillée dans une cave il y a quelques minutes. J’ai froid, la tête qui tourne et je commence à avoir soif. Mais surtout j’ai peur… Horriblement peur. Je ne sais pas ce que je fais ici. Personne n’est encore venu me voir (et c’est très certainement beaucoup mieux comme ça !). Je sais seulement que j’accompagnai ma petite sœur à son cours de danse et que j’ai senti quelque chose de piquant dans mon cou alors que je marchais tranquillement dans la rue avec Molly. Ma sœur !! Mais bien sûr! Elle a réussi à s’échapper, j’en suis certaine ! Elle va appeler les secours et me sortir de là !

    Texte 2 

    Mes ravisseurs sont venus. Ils sont 4 et je ne sais toujours pas ce que me veulent ces tarés ! Tout ce que je sais c’est qu’ils sont arrivés, m’ont attachée, bâillonnée et qu’ils ont commencé à me torturer. Après ils m’ont détachée et ils sont repartis.  Je crois qu’ils ont réussi à me perforer un rein. Ça me fait super mal !! Et j’ai l’impression que ce n’est que le début… Mais ça va aller ! Molly a appelé les secours, ils sont à ma recherche !

    Texte 3

    J’ai pu dormir un peu. Mais pourquoi les secours mettent-ils autant de temps à me retrouver !? Je commence à croire que personne ne les a appelés…  Ma soif devient de plus en plus dure à supporter ! En plus j’ai faim et on ne me donne rien ! Ils m’ont encore torturée. Cette fois ils y sont allés plus fort. Je pense que ma jambe est cassée. J’arrive plus du tout à la bouger et je serais capable de m’évanouir tellement j’ai mal ! En plus je crève la dalle ! Il faut que je vois le côté positif de la chose. Au moins, ils m’ont laissé le carnet ! Je crois que ça me fait du bien d’écrire, d’extérioriser. Ça me permet de ne pas sombrer dans la folie… Ça me rappelle quand j’étais petite et que j’écrivais dans mon journal intime. Je n’écrivais rien de bien important mais je passais des heures à le décorer avec ma mère et ma sœur ! Maintenant, j’ai la sensation que je ne les reverrai plus jamais… Ca me tue…

    Texte 4

    C’est difficile d’écrire avec deux doigts en moins ! Je n’arrive toujours pas à bouger ma jambe. Je crois qu’elle est foutue ! Mais je commence à me faire à la douleur. J’ai perdu la notion du temps depuis que je suis ici. En plus, il n’y a même pas de fenêtres. J’ai l’impression que ça fais une éternité que je suis enfermée ici. J’ai perdu tout espoir de revoir ma famille un jour… En fait, je crois que je suis en train de devenir folle…

    Texte 5

    Maintenant je suis à moitié aveugle ! Mon œil gauche est tout ensanglanté et je ne vois plus rien ! C’est encore plus difficile d’écrire. Je ne me sens pas bien du tout. Le manque d’eau, de nourriture et de sommeil commence sérieusement à se faire sentir… Et pour tout avouer, j’ai envie d’hurler, d’expulser toute la haine que j’ai envers ces minables ! Mais je ne m‘inquiètes pas, je vais le faire… Un de ces jours…

     

    Texte 6

     

    Je suis morte. Ils m’ont tuée. Ce n’est pas grave, je vais enfin pouvoir me venger. Sur eux et sur tout ce qui liront ceci ! Voyez cela comme une prophétie cher lecteurs ! Si vous lisez ceci, je viendrai vous chercher. Et j vous tuerai ! Aucun moyen de vous échapper, aucune exception ! Je vous tuerai jusqu’au dernier !


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  • Alice

     

    Alice était une jeune fille menant une vie paisible au cœur de Paris dans les années 1850. Elle était issue de la haute bourgeoisie et vivait dans le luxe et le raffinement. Elle ne se doutait pas de ce qui allait lui arriver…

    Le 22 Mai 1854, alors qu’elle fêtait son anniversaire, elle se fit enlever par un homme connu des services de police. La pauvre fillette se fit kidnapper le jour de ses huit ans…

    La jeune Alice se fit battre, torturer et violer pendant un an. Une année durant laquelle, son œil droit avait été arraché. Le jour de ses neuf ans, un an jour pour jour après l’enlèvement, le ravisseur d’Alice vint la voir et lui dit, après l’avoir torturée une dernière fois : «Maintenant, tu es libre »…

    Alice, folle de joie à l’idée de retrouver sa famille, se précipita vers la sortie et rentra chez elle. Arrivée dans sa demeure, la jeune fille constata avec stupeur que ses parents ne remarquaient pas sa présence. Elle semblait être invisible à leurs yeux. C’est alors que la jeune enfant compris ce qu’entendait l’homme qui avait gâché sa vie quand il parlait d’être « libre »… En effet, Alice, en se regardant avait remarqué un trou au niveau de son cœur. Elle était en réalité morte…

    Folle de rage, Alice décida de se venger sur son ravisseur en lui arrachant le cœur et l’œil droit qu’elle avait perdu. Après cela, elle marqua un « A » sur le mur de la chambre, avec le sang de sa victime…

    Le spectre de la jeune fille décida de s’en prendre aux petites filles de huit ans qui avaient eu plus de chance qu’elle. Elle suivait le même style opératoire. Elle arrachait l’œil droit de la victime, puis, elle s’attaquait au cœur pour enfin repartir en inscrivant un « A » sur le mur de la chambre…

    Depuis ce jour, on raconte que si, on est seul dans sa chambre et que l’on se met à répéter à tue-tête « Alice, Alice, es-tu là, es-tu là ? Alice, Alice, es-tu là », on se mettrait à entendre des fillettes chanter « Alice, Alice, Alice, Alice ». Les fillettes en question apparaîtraient ensuite devant toi. Elles seraient toutes assises en cercle et auraient toutes l’œil droit et le cœur arrachés. Après cela, Alice apparaîtrait derrière toi et t’arracherait l’œil droit et puis le cœur en inscrivant, avec ton sang, un « A » sur un des murs de ta chambre.

    Il y a un an de cela, le 11  juillet 2015, une jeune imprudente a voulu invoquer Alice à minuit dans sa chambre. Les parents d’Emilie  l’ont retrouvée, le lendemain matin, morte, le cœur et l’œil droit arrachés. Et, cette fois, sur le mur, il était inscrit, non pas un « A » mais une phrase entière : « Elle a réveillé Satan, le diable est en elle, elle sera maudite ». A peine les parents eurent fini de lire cette sinistre phrase que le corps sans vie de leur fille se leva et les tua dans d’atroces souffrances.

    On dit aujourd’hui que Emilie rôde encore on ne sait où et qu’elle apparaîtrait les soirs de pleine lune. Gare à vous si vous la croisez !!!

     

    Alors, qui redoutez-vous le plus ? Alice ou Emilie ? Pour ma part, je n’ai rien à craindre car c’est moi que l’on surnomme « A »…


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    Les insectes

    Je m’appelle Louis et je vis dans La Londe. Nous sommes le samedi 18  Avril 2015 et, ce jour-là, mes parents et moi avions prévu de faire une petite sortie au cinéma. Malheureusement, il y avait un problème. Quel film allions-nous regarder ? Après  réflexions, nous arrivâmes à trouver un accord. Mes parents iraient voir « Roméo et Juliette » tandis que moi, j’irais voir seul « Massacre à la tronçonneuse 3 ».

    Nous nous rendîmes donc au Kinépolis le plus proche et, je ne pus m’empêcher de remarquer la présence anormale d’insectes de tout genre sur les lieux. Des mouches, des guêpes, des abeilles et même des frelons qui peuvent vous tuer d’une seule piqûre… Mes parents et moi allâmes chercher nos places. Je m’installais confortablement dans mon fauteuil. Il y avait environ 50 personnes avec moi. C’était tellement bien de ne pas avoir ses parents avec soi ! J’allais très vite changer d’avis… Le film commença…

    Une heure après le lancement du film, de gros bourdonnements se firent entendre et, soudain, des milliers d’insectes rentrèrent dans la salle, déchirant l’écran géant de la pièce. Nous ne cédâmes pas à la panique et nous précipitâmes hors de la salle de projection, prenant soin de fermer la porte (histoire que les insectes ne puissent pas aller plus loin). J’étais le dernier à sortir… enfin presque… En effet, derrière moi, il y avait une fille. Elle n’avait pas eu le temps de réagir que, déjà, tous les insectes se ruèrent sur elle et la piquaient de partout. Elle s’étouffa avec la dizaine de guêpes qu’elle avait malencontreusement avalées. Je fus répugné par cette vision et, je m’en voulais de ne pas avoir pu l’aider.

    Je retrouvais mes parents dans une salle où, tout le monde s’était regroupés. Nous étions une centaine. Les caissiers qui travaillaient au cinéma, se doutant que ces insectes resteraient là un certain temps, avaient eu la présence d’esprit de ramener tout ce qu’ils avaient pu pendre comme nourriture. Si nous mangions tous avec modération, je pense que nous aurions assez de réserves pour tenir deux semaines au moins…

     

     Une semaine passa sans que les insectes ne daignent s’en aller. Nous avions tous extrêmement peur et, nous ne savions pas combien de temps, encore, nous devrions rester ici. De plus, toutes les lignes étaient coupées. Nous avions perdu tout contact avec la civilisation. Je me demande comment ils vont, à l’extérieur. Sont-ils eux aussi, obligés de s’enfermer quelque part pour échapper aux insectes ou, ont-ils été plus chanceux que nous ? Il ne restait plus que 85 personnes dans le groupe. Les autres avaient eu le malheur de vouloir sortir… Nous étions tous en train de manger notre ration hebdomadaire lorsqu’un homme se mit à hurler et bouger dans tous des sens. Il était comme fou. C’est seulement 2 jours plus tard que nous nous rendîmes compte que cet homme était atteint d’un virus qui l’avait rendu dangereux. La cause du virus : les insectes. D’après ce que j’avais compris, ce virus se manifeste par des plaques rouges sur les bras et les jambes. Ce virus peut s’avérer mortel pour des humains…

    Trois jours plus tard, plus de 30 personnes avaient été atteints par le virus. C’était une véritable épidémie. Ma mère faisait partie des gens envoyés en quarantaine. Ses jours étaient comptés… Le lendemain, nous commencions sérieusement à manquer de nourriture mais, personne ne se plaignait pour le moment. Il était 2 heures de l’après-midi lorsque une femme malade pris un couteau et, dans un moment de folie, coupa la tête de son mari. J’étais choqué… La femme fut jugée trop dangereuse et fut tuée… Tout le monde était à cran  et paniqué…

    Une semaine après, ma mère était morte et il ne restait plus que 30 survivants dans la salle. Moins de bouches à nourrir, ce qui était tant mieux. La nourriture commençait vraiment à se faire rare et, nos portions quotidiennes étaient devenues hebdomadaires… Mon père commençait à avoir des plaques rouges sur les avant-bras qu’il essayait tant bien que mal de cacher et, les insectes se faisaient de plus en plus nombreux… Nous tombions tous comme des dominos et, il ne s’était pas écoulé trois jours que nous n’étions déjà plus que 15 dans le groupe…La situation était vraiment critique

      Cela faisait maintenant un mois que nous étions enfermés. Mon père avait succombé à sa maladie et, je me retrouvais seul. Un jour, alors que nous prenions, pour la première fois depuis longtemps un petit déjeuner, un petit garçon hurla lorsqu’il vit un cafard, puis deux, puis trois, dans son assiette. Les insectes avaient réussi à s’infiltrer dans la pièce. Nous étions perdus. Alors, j’ai décidé de me diriger vers la porte et de tenter ma chance en allant dehors. De toute façon, je n’étais pas dupe, j’allais mourir. Autant sortir de cette fichue pièce. Je sortis et, une centaine de guêpes m’attaquèrent. Je continuais néanmoins à avancer. Je vis la porte de sortie, j’étais libre! Je passai la porte et je m‘évanouis….

    Je me réveillai quelques heures plus tard dans une chambre d’hôpital. J’étais sain et sauf. J’étais… vivant ! Je vis le médecin. Apparemment, j’avais beaucoup de piqûres partout  sur tout le corps mais, je serais de nouveau sur pied dans peu de temps. Le médecin avait préféré me garder en observation pour cette nuit et, j’eus enfin un bon repas. J’étais heureux ! Mais, mon sourire se fana lorsque je vis dans mon assiette un, puis deux, puis trois cafards…

     

     


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  • Plusieurs rebondissements en l'espace d'un mois !

    Attention ! Certaines descriptions pourront heurter la sensibilité de plusieurs personnes ! 

     

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    Un erreur fatale

     

    Malaurie, Hanna, William, Coralie et Alex étaient 5 amis, étudiants dans le même collège. Dans leur classe, il y avait une fille :Iris que tout le monde détestait. Le lundi 16 Novembre 2015, ces 5 amis décidèrent de faire une blague à cette fille à la mauvaise réputation. Lorsqu’elle sortirait du réfectoire, ils pousseraient des cris bestiaux, ce qui, ils l’espéraient, ferait sursauter Clara. Mais cela ne se passera pas comme prévu…

    En effet, la peste eut si peur qu’elle trébucha dans les escaliers et les dévala, se tordant le cou. Ce qui la tua sur le coup…

    Le club des 5 décida d’enterrer le corps de la victime dans le jardin du collège à la nuit tombée.

    Le jour suivant, Alex, lorsqu’il sortit de la cafétéria, vit une silhouette en bas des escaliers. Il se dit que cela n’était qu’une simple hallucination et qu’il devait être encore très perturbé par la mort de son ennemie. La journée passa et la fin des cours sonna. Alex rentra donc chez lui et, en chemin, l’adolescent se fit percuter par une voiture. Il fut d’urgence transporté à l’hôpital et mourut de ses blessures dans l’ambulance. Près du corps d'Alex, on retrouva une iris.

     Les 4 amis, attristés par la mort d’Alex avaient manqué les cours et c’est seulement le 23 novembre qu’ils retournèrent étudier. Ce jour-là, Malaurie, en sortant de la cantine, trébucha dans les escaliers. Elle supposa donc qu’elle avait dû marcher sur une canette, une branche ou un tout autre obstacle. Ce qui lui aurait fait perdre l’équilibre. Pourtant, il n’y avait rien. Elle ne fit pas le lien avec ce qui s’était passé la semaine précédente. Le soir, alors que le soleil brillait, le ciel se mit d’un seul coup à s’obscurcir et, un violent orage éclata. La jeune fille alla donc, se réfugier sous un arbre  (chose qui ne faut jamais faire en cas d’orage). Le corps de Malaurie fut retrouvé 3 jours plus tard, calciné et déjà à moitié décomposé. Encore une fois les 3 amis restants ne firent pas le lien avec la mort de Clara, leur ennemie. Pourtant, une iris fut encore une fois

     

    Le matin du vendredi  27 novembre, William ne put assister aux cours pour raisons médicales. En effet, il avait un rendez-vous chez le dentiste. Arrivé dans la salle, le dentiste lui demanda de s’installer sur le fauteuil. Ce que le jeune garçon fit. Une fois en place, le dentiste commença à lui transpercer la joue avec son matériel de sadique. Ce qui fit atrocement mal à William qui poussa un énorme cri. Le dentiste continua à lui entailler la joue. Ce qui formait un sourire malsain de Joker. Après ça, le dentiste creva les yeux de son patient avec son outil préféré : la fraise. Le jeune garçon mourut durant sa séance de torture. Chez le dentiste, on retrouva une iris.

    Les deux survivantes, Coralie et Hanna apprirent la mort de William et, commencèrent à se demander si les morts subites de leurs amis n’avaient pas un lien avec celle d'Iris. Comment était-ce possible ? Pourquoi faisait-elle ça ? Voulait-elle se venger ? Face à ces questions auxquelles seule Iris pouvait répondre, les deux jeunes filles décidèrent de faire une séance de spiritisme pour tenter de calmer la colère de l’entité qui les hantait. Le soir, elles avaient prévu de se retrouver chez Hanna. La séance de spiritisme n’eut aucun succès. En plus lorsque Coralie rentra chez elle, un chien surgit de nulle-part et l’attaqua à la gorge. La jeune fille mourut sur le coup. Une iris fut encore une fois retrouvée sur le corps de la jeune file.

     

    Quant à Hanna, elle passa les 3 derniers jours de sa vie assise sur une chaise, sans bouger, sans rien faire. Elle avait peur de dormir car elle ne voulait pas mourir dans son sommeil ; Elle ne voulait pas manger car elle avait peur de s’étouffer ; Elle avait peur de boire car elle craignait que l’eau soit empoisonnée. Finalement, elle finit par mourir lentement et, la dernière chose qu’elle vit de son vivant, c’était le spectre d'Iris qui déposa une fleur sur le sol de la pièce. C'était une iris.


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